panneau

Origine du nom

Chemiré vient du latin Chemiréium.

Charnie vient du latin car "pierre" et sylva "forêt". Charnie est un pagus "pays" carolingien mentionné en 838.

La forge de Chemiré en Charnie

La présence de minerai de fer, de bois et d'eau favorable à la production d'acier, fait que le site de Chemiré-en-Charnie est sans doute habité depuis l'époque gallo-romaine. Cependant, l'activité de la forge ne se développe réellement qu'au XVIème siècle, période à partir de laquelle elle devient l'une des plus importantes du massif de la Charnie qui compte quatre fourneaux et quatre forges.

La forge de Chemiré consomme annuellement 100  hectares de bois, elle ruinera peu à peu la forêt.

La seigneurerie de paroisse et les forges appartiennent au marquisat de Sourches, situé à Saint-Symphorien.

A proximité de Chemiré-en-Charnie, à partir du début du XIIème siecle, le site d'Etival-en-Charnie se développe grâce à la présence d'une abbaye Bénédictine de femmes crée par Raoul de Beaumont.

Le développement de l'abbaye transforme ce secteur par le défrichement de la forêt, la création d'un étang et d'une forge. Etival devient alors une paroisse beaucoup plus importante que celle de Chemiré. Cette situation s'inversera à partir de la Renaissance. Chemiré-en-Charnie et Etival-en-Charnie sont réunies en 1809 pour ne former plus qu'une seule commune.

A la révolution, l'abbaye est abandonnée. Une production d'acier limitée et de qualité médiocre conduit à la fermeture de la forge en 1875. 

Abbaye Bénédictine de femmes - Etival en Charnie
Corps du texte

La commune subit un important exode rural. De 1000 habitants, en 1850, elle passe à moins de 300 habitants dans les années 1970.

La commune est désenclavée par le passage de la route départementale 4 qui relie Sillé-le-Guillaume à Sablé-sur-Sarthe dans la vallée du Palais, puis par la ligne ferroviaire en activité de la fin du XIXème siècle au XXème siècle.